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7eme Chance

Une terre plus chaude de 4°C : quelles conséquences ?

29 Août 2019 Publié dans #Température, #Etudes, #Alimentation, #Agriculture, #Catastrophes, #Climat, #Effondrement, #Habitat, #Mode de Vie, #Montée des eaux, #Société, #Végétation

Une projection (de plus en plus probable) à +4°C en 2050, avec une description des impacts. 

Traduction Google 

"Il y a dix ans, plusieurs scientifiques en climatologie de premier plan ont débattu des perspectives d'une Terre 4C. Leur préoccupation était qualifiée de «… si les gaz à effet de serre ne ralentissent pas, attendez-vous à une Terre à 4 ° C d'ici 2055». Bien sûr, cela serait catastrophique et on ne peut que présumer que ces scientifiques doivent avoir reconnu les risques réels. Sinon, pourquoi aborder la question des 4C d’ici 2055 en premier lieu?

Non seulement cela, mais le Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, AR4 (2007), s'est penché sur la question des 4C et une conférence internationale sur le climat tenue à Oxford en 2009, intitulée «4 Degrees and beyond», a porté sur les conséquences à long terme, par exemple les déserts dans le sud de l'Europe, le niveau de la mer 2 mètres d’ici 2100, déclenchant une «bombe à retardement au carbone» dans l’Arctique, la moitié du monde inhabitable, etc.

Eh bien, bien, bien… maintenant que les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 60% depuis 2010, sans ralentir une minute, le GIEC parle de maintenir la température moyenne mondiale à 2,0 ° C, de préférence à 1,5 ° C, et dit que le monde a 12 ans pour lutter contre le réchauffement climatique (actuellement, il s’agit d’un «réchauffement global» en raison de l’intensité de la chaleur massive dans certaines régions de la planète) ou tous les paris sont ouverts.

Parce que d'éminents scientifiques ont abordé la question d'une planète 4C et que les climatologues, en général, s'excusent constamment d'être trop conservateurs, trop timides dans leurs prévisions, le changement climatique enterrant leurs prédictions avec une dague à cœur, il s'agit d'un exercice utile regarder un monde 4C. Cela pourrait se produire au cours de la vie actuelle, comme le spéculaient les scientifiques il y a 10 ans. Mais bien sûr, personne ne le sait vraiment. Après tout, il est utile de se préparer à l'avance, juste au cas où.

Globalement, si les prévisions des scientifiques sont conservées depuis si longtemps, 4C est peut-être réaliste à l'horizon 2055. Mais attention, si cela se produit, les régions infernales de la planète consomment de vastes étendues d'écosystèmes et de formes de vie semblables à celles d'un monstre la plus sombre des grottes.

Heureusement, cet article est un récit fictif de ce à quoi ressemblerait 4C sur la base de prédictions de scientifiques de renom il y a 10 ans. Et, même si on peut considérer l'hérésie de suggérer 4C dans les vies actuelles, qui sait, peut-être que ces mêmes scientifiques ne croient plus que 4C pourrait arriver d'ici 2055, mais avec une augmentation des GES, il semblerait peu cohérent de ne plus y croire.

En 2010, le prestigieux Met Office Hadley Centre / Royaume-Uni a déclaré que les températures moyennes seraient probablement supérieures de 4 ° C à celles de l'ère préindustrielle d'ici 2055, «si les émissions de gaz à effet de serre (GES) ne ralentissaient pas». Eh bien, devinez ce qui est arrivé aux GES? Poser la question est la réponse.

Et, pire encore, cela entraînerait une hausse de 16 ° C des températures arctiques, où au moins deux fois la quantité de carbone déjà présente dans l'atmosphère est gelée dans le temps, dans l'attente d'être libérée par la fonte du pergélisol. Et + 16C le feraient vite.

En conséquence, de récentes études scientifiques sur le terrain ont montré que le pergélisol en train de fondre 70 ans plus tôt que prévu dans le Haut-Arctique. Oui, 70 ans d'avance! (Source: Louise M. Farquharson et al., Le changement climatique entraîne un développement généralisé et rapide de thermokarst dans le pergélisol très froid dans l'Extrême-Arctique canadien, Geophysical Research Letters, 10 juin 2019)

C’est une nouvelle absolument horrible et un exemple supplémentaire de choc époustouflant et de crainte de la rapidité des changements climatiques face aux attentes des scientifiques.

Qu'advient-il si nous avaont +4°C  en 2055?

La réponse courte doit être: Pandemonium règne en maître!

Selon le forum scientifique 4 Degrees Hotter: «Moins d'un milliard de personnes survivront.» Attendez-vous en moyenne à plus d'un million de décès dus au réchauffement de la planète chaque semaine. En tant que tels, les cimetières de masse empilés avec des corps deviendraient une nouvelle norme.

Des climatologues éminents ont été cités dans l'article 4 Degrees Hotter:

Selon le professeur Hans Joachim Schellnhuber, l'un des scientifiques climatologues les plus éminents d'Europe, directeur de l'Institut de Potsdam: "La capacité de charge de… 4C de la Terre est estimée à moins d'un milliard d'individus."

Faisant écho à cette opinion, le professeur Kevin Anderson du prestigieux Centre pour le changement climatique Tyndall a déclaré: "Seulement 10% environ de la population de la planète survivrait à 4 ° C".

Une moyenne mondiale de 4 ° C signifie que les températures terrestres seraient de 5,5 ° C à 6 ° C supérieures, en particulier à l'intérieur des côtes. Les tropiques seraient trop chauds pour que les gens puissent vivre et la plupart des régions tempérées seraient désertifiées.

En conséquence, la moitié de la planète serait inhabitable. Les populations seraient poussées vers les pôles. Plus de 136 villes portuaires comptant chacune entre un demi et un million d'habitants auraient besoin de digues ou d'un déplacement de près d'un demi milliard de personnes.

En Europe, de nouveaux déserts s’étendraient à l’Italie, à l’Espagne, à la Grèce et à la Turquie à mesure que le Sahara franchirait le détroit de Gibraltar. En Suisse, l'été serait aussi chaud que Bagdad aujourd'hui. La population européenne serait forcée de se lancer dans un «Grand Trek Nord» pour survivre.

Pas plus tard que ce siècle, la vague de chaleur européenne de 2003 avait tué 35 000 personnes, mais ce n’était qu’un échantillon de ce que trop de chaleur fait pour 

le corps humain. (Source: La vague de chaleur européenne de 2003 a causé 35 000 morts, New Scientist, 10 octobre 2003)

À l'époque, et selon le New Scientist, en 2003, «le PEV se dit convaincu que la vague de chaleur du mois d'août a battu tous les records de morts liées à la chaleur et dit que le monde doit réduire les émissions de dioxyde de carbone qui contribuent au réchauffement planétaire. . "

Mais aujourd’hui, c’est une mauvaise blague avec 372 ppm de CO2 en 2003. Aujourd'hui, nous en avons 410. Par conséquent, «il faut réduire les émissions de dioxyde de carbone qui contribuent au réchauffement planétaire» a été un effondrement total!

Les bandes de température, appelées iosthermes, se déplaceront plus rapidement vers les pôles que les écosystèmes ne peuvent suivre. Ainsi, la plupart des écosystèmes s’effondreront avec la décomposition de la matière organique, ce qui entraînera des émissions toujours plus importantes de carbone, auto-perpétuant, mains libres sur le pilote automatique, défini comme un réchauffement climatique incontrôlé.

Les recherches sur le paléoclimat suggèrent que les dernières températures ont été supérieures de 4 ° C au préindustriel; finalement, il n'y avait pas de grandes calottes glaciaires sur la planète. Le niveau de la mer était de 65 à 70 mètres (213 à 229 pieds) plus élevé qu'aujourd'hui. Pourtant, il faut beaucoup de temps à la masse de glace pour perdre de la masse, même quand il fait très chaud. Ainsi, l'élévation du niveau de la mer jusqu'en 2100 ne serait probablement que de quelques mètres. Mais sois quand même sérieux; il ne faut que quelques mètres pour un désastre total.

Dans un monde à 4 ° C, les températures varieraient considérablement à l'échelle mondiale. L'Amazonie, la région Sahara-Sahei-Arabia, l'Inde et le nord de l'Australie auraient des températures supérieures à la moyenne de n'importe quel autre endroit sur Terre.

L'Australie a d'ores et déjà diffusé un «aperçu de la terre chaude» à la fin de l'année 2018 en temps réel, alors que les températures record atteignaient des sommets. Plus de 20 000 chauves-souris sont tombées mortes en deux jours, alors que les températures en Australie septentrionale atteignaient 42 ° C (107 ° F). Des centaines de milliers de harengs osseux, de perches d'or et d'argent et de morues Murray sont morts à Darling River en raison du climat extrême. Fruits sur les arbres cuits de l'intérieur. (Source: Des milliers d'animaux australiens meurent dans une vague de chaleur sans précédent, The Scientist, 17 janvier 2019)

C’est ce qui s’est passé dans le monde d’aujourd’hui alors que les températures mondiales moyennes n’ont dépassé que de 1 ° C le niveau postindustriel. Que se passe-t-il si 4C devient une réalité ou n’importe quoi au-dessus de 1C, comme 2C ou 3C? Ensuite, qu'en est-il du nord de l'Australie et des autres régions de chaleur trop sensibles de la planète?

Entre-temps, les températures moyennes mondiales pour juillet 2019 étaient les plus chaudes depuis 1880. De plus, la concentration de CO2 dans l'atmosphère était à son maximum en 400 000 ans, une période au cours de laquelle le CO2 atmosphérique atteignait 180 ppm (bas) à 280 ppm (haut).

À ce jour, le CO2 à 410 ppm a dépassé le plafond de 280 ppm des 400 000 dernières années comme un couteau chaud au beurre, et plus remarquable encore, il n'a fallu que quelques centaines d'années pour battre un record de 400 000 ans. De loin, c'est un record de vitesse géologique de tous les temps.

Ainsi, l’expérience humaine s’est transformée en une vaste expérience remplie d’inconnues car il n’ya pas de comparaison possible à travers l’histoire humaine. Les terriens ont brisé tous les records des 400 000 dernières années. Qu'est-ce qui se passe ensuite est un pari.

Dans l’ensemble, il est quelque peu étonnant que les scientifiques ne battent pas la batterie au sujet de la menace d’un monde 4C frappant plus tôt que prévu. Peut-être qu'ils sont… mais en privé."

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